L’Ardenne, terre de cyclisme et… de cyclistes
26
Fév
2016
Par Catherine Goffin 26 février 2016 Catégories Mon Ardenne Pas de commentaires
Evoquer cyclisme et Ardenne fait penser d’emblée à des épreuves de renommée mondiale comme Liège-Bastogne-Liège ou la Flèche Wallonne. Mais aussi à ce champion sportif qu’est Maxime Monfort.
Dans l’édition de mars 2016 de notre magazine «Regards d’Ardenne» (n°13), la rubrique « Mon Ardenne » nous a conduit à rencontrer notre meilleur représentant dans le monde du cyclisme professionnel. En voici un avant-goût… En images et en quelques mots.
Découvrir en vrai
Téléchargez gratuitement l’interview de Maxime Monfort sur ce lien (Regards d’Ardenne n°13, printemps 2016). Bonne lecture!
Entre Liège et Bastogne
S’il réside aujourd’hui, avec femme et enfants, sur les hauteurs d’Aywaille, une ville qu’il qualifie de « porte de l’Ardenne », Maxime a vécu jusqu’à ses 23 ans à Nadrin. C’est sur les hauteurs de La Roche qu’il a ses racines et poussé ses premiers coups de pédales. C’est là que le conduisent aujourd’hui encore ses parcours d’entraînement.
Objectif « grands tours »
Au niveau de ses ambitions, Maxime est plus que jamais orienté sur les grands tours. A l’entendre : « Plus j’avance, plus je pense y consacrer la suite de ma carrière. C’est là que je peux faire mes meilleurs résultats. Il y aura peut-être encore des classiques parce que nous avons une équipe pour en remporter et que j’aime participer au travail collectif… ».
Les odeurs humides
Ce que Max apprécie en Ardenne ? « Le calme, les sapins, les forêts, les odeurs humides, les brouillards… Je me lasse vite des régions où il fait beau. L’envie de ce temps typiquement ardennais prend vite le dessus. Si professionnellement, notre météo ardennaise n’est pas l’idéale, je suis convaincu qu’elle forge un caractère tout court. Et puis l’Ardenne, c’est chez moi, près de ma famille et mes amis… ».
Max l’Ardennais
Maxime dit des gens d’Ardenne qu’ils sont authentiques et francs, 2 valeurs rares et importantes aux yeux d’un globe-trotter ayant côtoyé pas mal de cultures. Et se considère à plusieurs titres comme un véritable ardennais : « Parce que je ne me vois pas habiter en ville. Parce que je compte des Ardennais dans mes proches comme le journaliste Sébastien Joris et Charles Racot à La Roche,… Mes vrais amis sont bel et bien des gens proches de la terre et de la forêt, comme moi ».
A l’entraînement
Evoquant l’Ardenne pour s’entraîner, le cycliste pro confirme son attachement : « C’est le meilleur endroit de Belgique, un parfait compromis et un juste équilibre. J’y rencontre tous les terrains et toutes les conditions quand la météo le permet. Quand je dispose de quelques heures, je reviens souvent près de Nadrin et La Roche surtout si je m’entraîne seul. Des endroits où j’ai envie de passer pour les voir, comme les hauteurs de Durbuy, sont sources de motivation pour m’élancer… Et comme je m’entraîne en moyenne entre 25 et 30 heures par semaine. ».