Ça Marche en Famenne…

Capitale de la Famenne, la ville de Marche a brillamment réussi l’amalgame d’une remarquable rénovation urbaine et de la préservation des témoins de son passé. Vieilles bâtisses, ruelles aux allures de venelles, sculptures, statues et fontaines en nombre, places arborées, harmonie architecturale de bâtiments anciens et modernes…, tout incite à s’en aller marcher à la découverte de Marche.

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Car le cœur de Marche a du caractère et ses commerçants du savoir-faire. Pour vous inciter et aider à les rencontrer, voici quelques toutes bonnes idées.

La balade au cœur de la cité

C’est à la dynamique Maison du Tourisme que revient l’initiative d’une balade de trois kilomètres qui donne à voir l’essentiel de ce qui fait… « l’essence » de Marche. Au départ de la sculpture « point de rencontre », lieu bien nommé pour démarrer cette promenade urbaine de 3 km, il suffit de suivre le petit plan et les explications contenus dans une brochure très bien réalisée et vendue pour la modique somme de 2 € à la Maison du Tourisme sur la Place de l’Etang. Un vrai bon plan pour un bel aperçu de la cité marchoise!

Tête en l’air et n°35

Le passage, de Philippe Bosquée © FTLB – PWillems

C’est à cette même Maison du Tourisme que l’on doit deux autres parcours insolites au cœur de Marche. La première fait appel au sens de l’observation pour repérer sur le terrain différentes curiosités prises en photo. Un plan indique le chemin à suivre et les endroits où être attentif.

Au dos du plan, cinq petits jeux invitent à trouver un mot mystère. Un deuxième parcours invite à réunir six indices qui permettront de trouver le nom d’une rue et l’originalité de son n°35. Deux expériences super sympas à partager en groupe, couple ou famille.

Mur d’enceinte et vieux métiers

La dentellière © FTLB – PWillems

Marche fut par le passé une ville fortifiée. Un mur ceinturait la ville. Le relooking du Boulevard urbain a mis à jour un morceau du mur d’enceinte original. Une passerelle symbolise l’ancien chemin de rondes. Quatre espaces arrondis rappellent les tourelles moyenâgeuses. Chacun est orné d’une statue évoquant d’anciens métiers exercés par le passé à Marche et dont l’activité donna son nom à des rues : dentellière, ramoneur, tanneur et brasseur.

Au musée de la Famenne © FTLB – PWillems

La visite du Musée de la Famenne et la lecture du livre « Le maître de Waha » constituent des musts pour mieux connaître le Marche d’autrefois.

L’art public

Les trois grâces de Louis Noël © FTLB – PWillems

La rénovation exemplaire de la ville, qui n’est pas étrangère à son titre de lauréate belge du concours « Destinations Européennes d’Excellence », s’est assortie de l’implantation d’une trentaine d’œuvres d’art. Au-delà de celles déjà évoquées, c’est un plaisir sans cesse renouvelé d’admirer le Gugusse et Li p’tit chufleu, la Fontaine Ponthier, l’Alliance éternelle, le Grand Georges trônant au centre de sa fontaine, les fresques murales et trompe l’œil, le passage, Jo le pingouin, les Trois Grâces et autres œuvres de Louis Noël, « Loin », œuvre de Jean-Michel Folon…

Pont de vie de Louis Noël © FTLB – PWillems

Fond des Vaulx et poumon vert

A deux pas du centre ville, la vallée encaissée du Fond des Vaulx présente son caractère sauvage et préservé. D’une superficie d’environ 15 ha, ce poumon vert offre un paysage qui contraste avec l’étendue de la plaine marchoise.

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Le fond des Vaulx fait partie de la frange de calcaire, appelée Calestienne, modelée par les eaux acides du massif ardennais. De nombreuses légendes se rattachent à ce site rempli de mystères… Trois circuits de 2,2 à 4,5 km permettent de le découvrir, une aire à barbecue couverte de se restaurer et un parcours Hébert de s’y dégourdir les muscles.

A boire et à manger

Les pavés de Marche © FTLB – PWillems

Si Marche accueille chaque année le Salon Horecatel et avec lui nombre de brasseurs et distillateurs du pays, la ville n’a, à ce jour, aucune bière qui lui soient liée. Rayon alcool, on se consolera avec la prunelle du Fond des Vaulx et la toute nouvelle liqueur « Saveur de Marche ». En matière de spécialités à se mettre sous la dent, il y a de quoi faire.

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Nous retiendrons en vrac le Matoufè, le wasté de chez Delhaye, les pavés et baisers signés Remacle, les pains et cougnous de Sylvain Poncelet, les chocolats de chez Lefèvre et de la récemment implantée « Pause chocolat-thé »… Impossible aussi de lister les maisons de bouche, bistros et restos, tant ils sont nombreux et de peur d’en oublier.

Les baisers de Marche © FTLB – PWillems

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